L’hydrogène peut être mélangé au méthane. Plusieurs projets, dont celui de GDF-Suez, envisagent de mélanger l’hydrogène avec le gaz « naturel » (le méthane) dans les réseaux de distribution (projet Hythane par exemple). Jusqu’à 20% d’hydrogène peuvent être ajouté au méthane sans qu’il ne soit nécessaire de changer quoi que ce soit aux réseaux de distribution (tuyaux, vannes, détendeurs, etc…). Cette application énergétique de l’hydrogène (qu’il soit manufacturé ou exploité) ne demande pratiquement pas de nouveaux investissements, tout en diminuant notre facture énergétique vers l’extérieur, et en réduisant nos émissions de CO2.
Certaines personnes disent que l’hydrogène est dangereux parce qu’il peut être explosif mais c’est cette propriété qui en fait une bonne source d’énergie et sa gestion, son stockage et son transport sont aujourd’hui bien développés et maitrisé dans l’industrie.
Par ailleurs, diverses entreprises, dont l’entreprise française McPhy Energy, développent de nouveaux moyens de stockage dans des galettes d’alliage métallique.
McPhy Energy a stabilisé l’hydrogène à l’état solide sous forme d’hydrures métalliques facilement utilisables.
L’hydrogène est fixé à du magnésium, qui se comporte un peu à la manière d’une éponge. Le résultat se matérialise sous la forme de galettes facilement transportables et utilisables sans risque.
Ce système est réversible et permet également de transformer l’hydrogène en électricité avec un taux de rendement énergétique de l’ordre de 90 %. Lorsque la demande énergétique est à la hausse, les galettes d’hydrogène solide sont chauffées et restituent de l’hydrogène gazeux rapidement avec une déperdition minime d’énergie. Cet hydrogène peut ensuite être utilisé pour alimenter une pile à combustible et produire du courant électrique.
Ces nouveaux moyens de stockage permettent d’associer aux stockages industriels déjà opérationnels des stockages à l’échelle individuelle ou dans des véhicules, sans qu’aucun risque ne puisse être envisagé.
Sa très haute densité énergétique (33kWh/kg), l’hydrogène constitue en effet un vecteur d’énergie.
A poids égal, l’hydrogène libère environ trois fois plus d’énergie que l’essence en ne rejete que de l’eau.